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Photo prise
par Heinz Knoke
sur la rivière
Hallidal gelée pas loin de la ville de Nesbyen
en Norvège .
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Le 6 mars 1942 le
Groupe Losigkeit entame vers 14h00 son voyage de retour de Norvège
vers l'Allemagne.
Lors de cette
première étape, entre Vaernes (près de
Trondheim) et Fornebu (près d'Oslo), deux Messerschmitt
Bf109 du Groupe se posent à court de carburant sur la
rivière Hallidal.
Il s'agit des appareils de Dolenga et de Wennekers (cf. le carnet
de vol de Wennekers en bas de cette page).
De son côté Heinz Knoke continua en direction de
l'Est avant de se poser, à court de carburant lui aussi,
une cinquantaine de kilomètres plus loin sur un lac gelé:
le lac Sperillen.
Le Bf 109E/4 16
visible sur la photo est celui de Heinz Gerd Wennekers.
Cette photo n'a pas été prise le 6 mars mais dans
les jours qui suivirent, lors des opérations de renflouage
des appareils.
(Photo
provenant des albums personnels de Heinz Knoke)
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Début mai 2002 Jørgen
Moe m'envoya ce message :
"Je suis maintenant certain que Knoke ne s'est pas posé
sur la rivière Hallidal avec Dolenga
et Wennekers ! J'ai parlé avec un vieux monsieur il y
a deux jours, et il m'a dit qu'il avait vu Dolenga puis Wennekers
effectuer leur atterrissage forcé sur la rivière.
Il avait alors 12 ans. Il m'a raconté :
<<En premier arriva le 1
de Dolenga, qui essaya de se poser avec le train
sorti et failli effectuer un soleil par l'avant en plantant
son hélice dans la glace. Ensuite vint Wennekers et son
16
qui, ayant observé ce qui venait d'arriver à Dolenga,
se posa à la perfection avec le train rentré.
Puis arriva un troisième avion qui survola à basse
altitude les deux autres sur la glace, et continua son vol vers
l'Est ou le Sud.>>
Il ne vit pas de quel type était ce troisième
appareil, mais il pensa qu'il pouvait s'agir d'un Spitfire.
Le garçon de 12 ans, qui se nomme Mikal Mjølid
marcha vers le 16
ou il trouva un Wennekers
accueillant. Wennekers
le laissa s'asseoir dans le cockpit de son 109E, et il
se rapelle qu'il n'arrivait pas à atteindre les pédales.
Il me dit que Wennekers était
un homme charmant, mais quand d'autres personnes du coin voulurent
s'approcher de son 109 il tira une fusée de signalisation
au dessus de leurs têtes afin de les tenir au large.
Il me dit aussi que Dolenga était très perturbé
et pensait avoir atterri en Suède.
Dolenga se rendit jusqu'à une proche maison et téléphona
à Gardemoen.
Plus tard, des équipes de dépannage de la Luftwaffe
vinrent et démontèrent les deux 109s puis les
expédièrent par train à Oslo.
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